Coûte que coûte. Alors que son horizon politique s’assombrit sur la politique migratoire et que le bras de fer avec les pays de l’Est se double d’une certaine prise de distance en Europe de l’Ouest, Angela Merkel s’acharne à jouer sur plusieurs tableaux apparemment opposés. Alors qu’elle réclame à grands cris l’OTAN pour régenter le trafic illégal de migrants, le dirigeant hongrois, Viktor Orban rappelle son plan discret pour en accueillir 500.000 de plus.
Et point de peur à avoir de l’islam : le djihad s’est occidentalisé, c’est l’Agence fédérale pour l’éducation politique allemande qui nous l’affirme – jusqu’à ce que l’inverse arrive…
Un demi-million de migrants supplémentaires concoctés par Merkel selon Orban
C’était lors d’une réunion privée des membres du gouvernement du parlement, il y a une petite semaine. Selon les détails donnés par le journal Le Temps de Hongrie, Viktor Orban y a ré-affirmé – il l’avait déjà fait début décembre – l’existence d’un accord entre la Turquie et l’Allemagne, un accord « tellement choquant que les nations impliquées n’ont toujours pas osé le rendre public », qui inonderait l’Europe d’une « marée de migrants sans précédent ».
Dès qu’il sera validé, il s’en suivra l’envoi d’un demi-million de migrants directement en Allemagne. Des migrants qui seraient par la suite répartis, selon les règles de redistribution imposées par l’Union européenne… alors que cette dernière, menée par l’Allemagne, a promis des milliards d’euros à la Turquie en échange des mesures de ralentissement de l’afflux de migrants dans le continent… ! Le beurre et l’argent du beurre pour Erdogan.
Il fait beau voir, après, que l’OTAN, sous commandement allemand, patrouille en mer Egée depuis quelques jours, contre « la migration illégale », pour surveiller les frontières et « lutter contre les passeurs et le trafic humain »… Une lutte de façade, réclamée sciemment par Merkel, à même de rassurer les craintifs et de répondre par avance aux grincheux.
Pas de « coalition de volontaires » en Europe
Cette politique à deux visages commence néanmoins à faire grincer des dents. Car si l’année 2015 a vu 1,1 million de migrants rejoindre l’Allemagne, 2016 est porteuse d’aussi belles « promesses » : entre 65.000 et 100.000 ont été comptabilisés pour le seul mois de janvier, en plein hiver… Selon l’office des migrations, la moitié viendrait de Syrie, mais beaucoup sont originaires des Balkans, d’Irak, d’Afghanistan, d’Iran et du Pakistan – des immigrés illégaux, avant tout.
L’opinion publique allemande ne soutient plus comme avant sa chancelière et son propre parti, la CDU voudrait se voir durcir le droit d’asile, consciente des mécanismes qui se mettent place – à l’approche des élections régionales de la mi-mars, la formation chrétienne-démocrate pourrait en pâtir.
Jeudi et vendredi, doit se tenir à Bruxelles le prochain Conseil européen. L’entente européenne ne semble plus être que théorique : point de « volontaires » à l’horizon.
« Maintenant, nous n’accueillons plus de réfugiés » (Valls)
Pour les uns, c’est une réelle appréhension de la situation, pour les autres, un effarement tout politique devant le climat populaire et le spectre terrible de l’extrême-droite…
Un deuxième groupe dont fait partie Manuel Valls. Samedi, lors d’un déplacement à Munich, le Premier ministre a rejeté en l’état la proposition de contingents de demandeurs d’asile qui seraient répartis au sein de l’Union : pas plus des 30.000 acceptés l’automne dernier. « Je ne pense pas qu’il y ait aujourd’hui de majorité en Europe pour imposer un mécanisme permanent de relocalisation. (…) Il faut un message très clair qui dise « maintenant, nous n’accueillons plus de réfugiés ». Des décisions se prennent sur le sol français : vendredi, la préfecture a annoncé son intention de faire évacuer la moitié sud du camp de Calais.
Quant à la fronde des pays de l’Est, elle se renforce et la route des Balkans se rétrécit d’autant. Vendredi, à Berlin, la première ministre polonaise Beata Szydlo a réitéré l’opposition de son pays à tout système de répartition. Et les quatre dirigeants du « groupe de Visegrad » (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie) se sont réunis hier à Prague avec les présidents macédonien et bulgare, pour aider les pays des Balkans à fermer hermétiquement leurs frontières avec la Grèce. L’Autriche ainsi que la Slovénie ont annoncé, dimanche, une restriction des entrées. Et la Macédoine vient de doubler sa clôture de barbelés.
Une vidéo pro-islam de
« l’Agence fédérale pour l’éducation politique » (Allemagne)
Pour Georges Soros, l’un des grands sponsors de l’idéologie mondialiste, l’affaire est entendue. Il l’a répété dans un long entretien au magazine économique allemand, Wirtschaftswoche : c’est parce que les pays de l’Est comme la Hongrie ou la Pologne promeuvent une identité nationale et chrétienne que « les principes d’une société ouverte » n’y ont pas de fortes racines…
Mais dans un Occident plus nourri au lait de la Révolution, plus perméable à l’idéologie cosmopolite, l’histoire pourrait être différente. L’accueil de l’islam permettra ce qu’on pourrait appeler « un refondu civilisationnel », tout à la fois dans la culture et la religion.
Une petite vidéo de propagande réalisée, en Allemagne, par « l’Agence fédérale pour l’éducation politique » le montre parfaitement : elle revisite la notion de « djihad » pour mieux l’occidentaliser… et le mondialiser.
Mondialiser le djihad
Des schémas interactifs développent d’abord l’idée que même au VIIe siècle « le djihad n’était pas un permis de tuer sans restriction » – pas les femmes et des enfants, uniquement des soldats. Et que ce djihad « offensif » a pris fin au XVIe siècle. Aujourd’hui, « la plupart des musulmans » (l’expression revient sans cesse) ne parlent que d’un « djihad défensif »…
Et de nous montrer l’interview d’une femme voilée qui fait l’apologie de « son » djihad, à elle. Dans le genre, se lever tôt, être patient avec les autres, dire la vérité, demeurer à l’écoute, même des plus réticents… Un vivre-ensemble dans la langue de bois de nos démocraties, un djihad à l’occidental, non violent qui, « contrairement au passé », véhicule une culture de paix et de développement personnel…
Alors que les salafistes viennent endoctriner les migrants adolescents sous le nez des autorités, en Allemagne et en Autriche… ! La volonté aveugle reste là. Il suffit de feuilleter le numéro de janvier du magazine mensuel de cette même Agence – c’est Breitbart qui le mentionne : Mahomet était un féministe, c’est la culture pop occidentale qui est « sexiste et misogyne »
Vite, l’islam et le djihad pour nous réhumaniser !