ONU : Ban Ki Moon érige Bouddha en modèle du mondialisme

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Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon a profité du « jour de Vesak », fête bouddhiste, pour faire l’éloge du « Seigneur Bouddha », capable selon lui « d’illuminer » la planète, et proposer le modèle bouddhiste pour guider la communauté internationale vers le mondialisme. L’humanisme laïc ne brime pas toutes les religions.
 
Dans le savetier et le financier, La Fontaine faisait dire plaisamment au savetier :
 
« On nous ruine en fêtes
 
L’une fait tort à l’autre ; et monsieur le Curé
 
De quelque nouveau saint charge toujours son prône »
 
Aujourd’hui, c’est l’ONU qui multiplie les « jours » marqués à l’attention de l’humanité pour qu’elle y célèbre quelque chose, journée de la femme, jour du Yoga, etc. Le jour de Vesak fête l’anniversaire du Bouddha, sa naissance en 623 avant Jésus-Christ, son « éveil » et sa mort. Il a été institué par la résolution 54/115 de l’ONU en 1999 pour reconnaître l’apport du bouddhisme depuis deux millénaires et demi à « la spiritualité de l’humanité ». Le jour de Vesak, donc, juste avant le sommet humanitaire d’Istanbul, le secrétaire général de l’ONU a fait un éloge de l’enseignement du Bouddha et l’a donné en modèle de pensée pour aujourd’hui, dont le mondialisme doit s’inspirer pour résoudre les crises qui frappent la planète.
 

Ban Ki Moon explique pour Bouddha est un modèle

 
Le Coréen Ban Ki Moon a rappelé que sa mère « était une fervente bouddhiste » avant de faire un vibrant et long éloge du « Seigneur Bouddha » et de l’ériger en modèle de pensée solidaire pour le monde d’aujourd’hui. « En ces temps de mouvements de populations de masse, de conflits violents, d’abus atroces contre les droits de l’homme et de rhétorique haineuse visant à opposer les communautés, la commémoration sacrée du jour de Vesak offre une occasion précieuse de réfléchir à la façon dont les enseignement du Bouddha peuvent aider la communauté internationale à relever de pressants défis. (…) L’égalité fondamentale entre les hommes, l’impératif de rechercher la justice, l’interdépendance de la vie et de l’environnement sont plus que des concepts abstraits débattus par les érudits, ce sont les convictions qui guident les bouddhistes et tous ceux qui cherchent la voie d’un avenir meilleur. »
 

L’ONU promeut le mondialisme écologiste

 
La phraséologie du secrétaire général de l’ONU s’est attachée ensuite à montrer la parenté entre la pensée du Bouddha et le mondialisme. « L’esprit de solidarité peut animer notre effort global pour mettre en œuvre l’Agenda pour le développement durable d’ici à 2030 à travers l’accord de Paris sur le changement de climat et promouvoir les droits de l’homme et la dignité humaine dans le monde. (…) Le Bouddha enseigne que tous les hommes sont interconnectés. Nous devons affronter ensemble les problèmes globaux. La pauvreté, les migrations, les désastres, les maladies, les guerres, le changement climatique, rien de cela ne s’arrête aux frontières nationales. » Ce discours manifeste aussi la place motrice tant de l’écologisme que d’une certaine religiosité illuminée dans la marche vers le mondialisme. Et il rappelle les propos de l’ancien patron du GIEC, l’Indien Rajendra Kumar Pachauri. L’homme, convaincu publiquement d’avoir proféré d’énormes sottises et mensonges sur le prétendu réchauffement climatique, et d’ailleurs coupable de malversations, a été forcé à la démission en 2015. Dans sa lettre de démission, il jouait lui aussi sur le registre sentimental et spirituel, affirmant que son engagement à prétendument sauver le monde de l’action des hommes était « plus qu’une mission », plutôt sa « religion et (son) dharma ».
 

Ban Ki Moon, U Thant : la vraie couleur de l’ONU

 
Au passage, Ban Ki Moon a fait l’éloge de son lointain prédécesseur le Birman U Thant, « un bouddhiste très religieux », et de la « conférence sur le bouddhisme et l’ONU » qu’il avait donné voilà quarante ans. Ca a été l’occasion pour Ban Ki Moon de célébrer les « valeurs bouddhistes » qui sont, selon lui « fondamentales pour la paix. » Sans relever que ledit U Thant faisait l’éloge de Lénine, qu’il assurait « en ligne avec les buts de la charte de l’ONU ». Voilà qui précise un peu la couleur du mondialisme, de l’écologisme et du bouddhisme prêché par Ban Ki Moon : sous le sourire énigmatique du Bouddha, safran, vert et rouge se mélangent dans le grand melting pot de la maçonnerie.
 

Pauline Mille