Un juge de l’Etat américain de l’Oregon vient de condamner un couple de pâtissiers chrétiens à indemniser les deux lesbiennes Rachel and Laurel Bowman-Cryer à hauteur de 135.000 dollars, pour avoir refusé de confectionner leur gâteau de « mariage » en 2013, en raison de ses convictions religieuses.
Le juge a évoqué les « dégâts émotionnels » causés chez la paire de lesbiennes par ce refus des deux pâtissiers chrétiens. Dans leur plainte, les deux femmes avaient affirmé se sentir « violées mentalement », parmi des 88 symptômes de stress émotionnel qu’elles évoques à cause de ce gâteau refusé…
Les lesbiennes auraient été « violées mentalement » et réclament 135.000 dollars aux pâtissiers chrétiens
Au sein de la longue liste des conséquences dramatiques invoquées par les lesbiennes, on note : « perte de confiance », « doutes », « violées mentalement », « sales et honteuses », « haute pression sanguine », « mauvaise digestion », « perte d’appétit », « migraines », « malade après le travail », « reprise de la cigarette », « surprises », « gain de poids », « inquiétude »… Le tout pour un gâteau. Sans compter que la perte d’appétit entraîne rarement un gain de poids, mais cela a semblé échapper au juge.
Après consultation, le juge Alan McCullough a conclu que les sommes de 75.000 et 60.000 dollars étaient justifiées pour compenser « la souffrance émotionnelle qu’elles ont subie ». Il est le juge administratif pour le bureau du travail et des industries de l’Oregon. Le total atteint donc 135.000 dollars pour les deux femmes.
Pâtisserie en faillite, en raison des convictions religieuses chrétiennes des propriétaires
La mise en œuvre de cette décision provoquera automatiquement la faillite de la pâtisserie de la famille Klein, accusée d’homophobie en raison de ses convictions religieuses. Leur avocat a pourtant rappelé qu’une telle amende n’aurait pas seulement un impact sur les fonds professionnels mais également sur les finances personnelles de la famille Klein. « Il est important de se rendre compte de cela » a déclaré l’avocat : « C’est de l’argent réel que Aaron et Melissa vont devoir payer, de l’argent qui aurait servi à payer leur hypothèque et à nourrir leurs enfants. »
Personne ne s’est soucié de savoir quel impact « émotionnel » une telle décision pourrait avoir sur la famille Klein bien entendu, une décision pourtant prise en fonction de leurs convictions religieuses les plus profondes, et en conscience…
Deux poids, deux mesures.