Une enquête Réinformation TV
d’Armel Joubert des Ouches
La plupart des automobilistes considère aujourd’hui que l’Etat ne fait plus de la prévention routière sa priorité, bien au contraire. Selon Jean Baptiste Iosca, avocat spécialiste en droit routier, « On ne tape pas sur le mauvais conducteur, on tape sur un portefeuille et on se fout de savoir de quel portefeuille il s’agit. Il est clair que nous sommes passé au tout répressif ». Pierre Chasseray, de 40 millions d’automobilistes, partage le même avis. « Moi, ce que je regarde c’est le résultat ! La France est le 14ème pays européen en termes de sécurité routière. On tape, on matraque les automobilistes. On fait de la sécurité routière contre eux, au lieu de la faire avec eux ».
Routes, radars, signalisations … et quoi d’autres encore ?
Depuis la fin des années 70, l’Etat a décidé de faire de la vitesse son cheval de bataille. Parce qu’il a été décrété que la vitesse était la grande responsable des tués sur la route – on frisait alors avec les 20.000 morts par an – tout a été fait pour développer les dispositifs de contrôle de la vitesse et pénaliser fortement les conducteurs. L’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir en 2007 n’a fait que renforcer ce dispositif et les radars automatiques et mobiles sont devenus désormais le fer de lance de la sécurité en France. Le premier Ministre Manuel Valls a repris ce système en décidant de le développer plus encore. Avec près d’1 milliard d’euros de recettes par an, les radars sont devenus un piège pour l’ensemble des automobilistes. Un système devenu en fait un véritable tiroir-caisse pour l’Etat. De plus en plus nombreux sont les conducteurs à se plaindre d’avoir reçu une contravention pour seulement 1 kilomètre/heure de plus que la vitesse autorisée…
Sécurité routière : la route est-elle devenue un calvaire pour les automobilistes ?
En plus des radars qui se sont multipliés ces dernières années, les automobilistes doivent faire face à une surenchère de panneaux de signalisation, souvent totalement inconnus.