L’écart de salaire entre les hommes et les femmes : comment Jordan Peterson a mouché la féministe Cathy Newman

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Combien d’années qu’on nous serine l’écart de salaire entre les hommes et les femmes ? ! Malgré toutes les velléités gouvernementales des pays occidentaux, ces pourcentages qui séparent les revenus des représentants des deux sexes au travail demeurent accrochés à la réalité comme des sangsues, et les féministes en blêmissent de rage… Notre ministre du Travail, Muriel Pénicaud, s’en est encore plainte avec douleur, le 21 janvier dernier. Il en est un, pourtant, sur un plateau de télévision britannique, qui, avec franchise, calme et humour, a remis en perspective ce combat d’avant-garde qu’on veut expliquer exclusivement par la domination patriarcale : le vivifiant Jordan Peterson !
 
Il y a beaucoup d’autres raisons – et de plus vraies – à cet écart de salaire. Et ce serait tyrannie de vouloir toutes les supprimer… L’équité, pas l’égalité !
 

La féministe Cathy Newman face à ses lubies

 
Un mot d’abord sur le phénomène Jordan B Peterson. Professeur universitaire canadien, psychologue clinicien de son état, il a été nommé « l’intellectuel public le plus influent du monde occidental en ce moment »… Ses vidéos YouTube ont été vues plus de cinquante millions de fois. Critique controversé l’année dernière du projet de loi C-16 (entériné en juin 2017) qui va vraisemblablement obliger à appeler les transsexuels par de nouveaux pronoms neutres, Jordan B Peterson veut donner à comprendre comment l’idéologie, à travers la théorie du genre par exemple, nous est imposée et fausse notre rapport au monde – et fausse la vision du monde tout court.
 
Il se trouve qu’il a été interviewé, il y a quelques jours, par la journaliste britannique Cathy Newman, en pleine tournée de promotion pour son dernier livre 12 rules for life. Dressée sur sa chaise, le nez pincé, elle comptait bien n’en faire qu’une bouchée, avec ses grands poncifs de discrimination tout azimuts. Peterson s’est remarquablement défendu, sans surenchère outrancière, sans généralisation abusive. Et avec un sourire vrai, alors que Cathy Newman riait plutôt jaune…
 
Un grand moment très visionné depuis sa publication (3,5 millions de fois) qui a forcément été largement commenté sur les réseaux sociaux… La mauvaise foi de l’animatrice a été tellement stigmatisée par les internautes qu’une équipe de sécurité privée a été embauchée par la chaîne ! Et que les manchettes des journaux de gauche ont attaqué bille en tête sur la « misogynie » et la « violence » de Peterson, qui est pourtant resté absolument charmant tout le long de l’émission…(une galanterie sûrement misogyne !)
 

« Il est faux de dire que l’écart de salaire n’est causé que par la différence de sexe » Peterson

 
Entre autres sujets phares de ce cette émission : l’écart salarial entre les hommes et les femmes, et en arrière-plan, ce fameux patriarcat qui nous mine, nous les femmes, nous empêche d’accéder aux plus hauts postes, nous volent notre rémunération, nous privent de reconnaissance, nous écrasent d’une domination ouverte ou sournoise…
 
Cathy Newman n’avait que ses chiffres en tête. 9 %, c’est l’évaluation au Royaume-Uni de l’écart salarial entre les sexes. 7, c’est le nombre de femmes à la tête des 100 plus grosses entreprises cotées à la Bourse de Londres.
 
Peterson en avait aussi des chiffres. Mais il a surtout voulu faire comprendre à l’entêtée que « les analyses multivariées de l’écart salarial, montre qu’il n’existe pas », du moins qu’il n’existe pas tel que les media nous le présentent, à savoir un écart dû exclusivement à la discrimination sexuelle.
 
Des raisons à cet écart salarial, il y en a de multiples, parmi lesquelles en effet le sexe et les préjugés, mais qui représentent une part beaucoup plus petite que les féministes acharnées veulent bien le faire croire. Peterson cite, entre autres, l’amabilité des femmes qui fait qu’en milieu professionnel où une relative agressivité rapporte en termes de niveau de poste et d’échelle de salaire, elles seront souvent en infériorité par rapport à l’homme…
 
Tout n’est pas « injuste » ! Ce qui est juste, c’est que les femmes qui veulent atteindre un poste et un niveau de salaire, avec des compétences similaires, puissent y parvenir. Et que les femmes qui ne le veulent pas, continuent à faire ce qu’elles souhaitent : avoir un mi-temps (30 % des femmes actives occupées contre 5 % des hommes), bénéficier de conditions travail flexibles, ne pas avoir une trop grande pression ou une trop grande responsabilité, ne pas trop s’investir, à tous niveaux, pour se garder du temps pour ses enfants…
 

Pour les hommes et les femmes, la véritable équité repose sur la liberté

 
Au mois de janvier, une étude réalisée sur « l’inégalité entre les sexes » au Danemark par des économistes de Princeton, a fini par montrer que c’est l’arrivée des enfants qui crée pour beaucoup cet écart salarial. Que ce soit avant ou après l’arrivée de l’enfant, la femme va le plus souvent choisir un parcours professionnel favorable à la famille… Donc, la différence salariale serait donc très majoritairement le résultat de choix individuels ! D’ailleurs, Peterson donne l’exemple frappant de la Scandinavie, « société parmi les plus égalitaires juridiquement au niveau des sexes » : il s’y trouve vingt fois plus d’infirmières femmes et vingt fois d’ingénieurs hommes…
 
« Ce sont des différences indélébiles. Vous pouvez les effacer par une incroyable pression sociale et par la tyrannie. Mais si vous laissez les hommes et les femmes décider, vous n’obtiendrez pas les mêmes résultats ». Résoudre parfaitement, complètement l’écart salarial, pourrait donc se révéler « au détriment des femmes ».
 
Génial, Peterson met en balance la liberté individuelle et intrinsèque et le pseudo égalitarisme féministe. Nous sommes en réalité face à un totalitarisme, qui veut balayer, malgré les individus et en dépit des individus, l’altérité foncière sexuelle.
 
Un totalitarisme qui rappelle drôlement la façon marxiste.
 

Clémentine Jallais