« Alors il descendit avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur. Et Jésus progressait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes » (Lc, II, 51-52).

Cette fête fut concédée à certains diocèses par Léon XIII, « afin que tous les hommes puissent y voir un modèle parfait, tant de la vie domestique que de toutes les vertus et de la sainteté » (Neminem Fugit, 14 juin 1892), et étendue à l’Eglise universelle par Benoît XV en 1921. Elle donne aux chrétiens la sainte Famille en exemple pour les inviter à pratiquer les vertus familiales. Jésus, vrai Dieu et vrai Homme, se soumet humblement à tous les devoirs de cette humanité qu’il a choisie et nous enseigne à les accepter. « Comment, en effet, celui qui venait nous enseigner toute vertu aurait-il pu ne pas remplir ce devoir de piété filiale ? Que pourrait-il faire parmi nous, que ce qu’il veut que nous fassions nous-mêmes ? » (Bède le Vénérable).