Pologne – Une adolescente ukrainienne se transforme en musulmane radicalisée au contact d’une mosquée de Varsovie financée depuis l’Arabie saoudite

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Un couple ukrainien a vu sa fille de 14 ans se transformer en musulmane radicalisée et devenir violente au contact d’autres adolescents qui fréquentaient le Centre de la Culture musulmane (Ośrodek Kultury Muzułmańskiej) situé sur le site d’une mosquée varsovienne construite sous le gouvernement de Donald Tusk avec des fonds provenant du Golfe persique et d’Arabie saoudite. L’organisation d’avocats et juristes pro-vie et pro-famille Ordo Iuris informe sur son site de son intervention en faveur de Wiktor et Oksana R. qui sont attaqués par leur propre fille et par une ONG d’aide à l’enfance Dajemy Dzieciom Siłę (« Nous donnons de la force aux enfants »). Cette association semble estimer que ces parents ukrainiens doivent laisser leur fille choisir d’embrasser l’islam radical si elle le souhaite. Une rapide recherche sur Internet permet de constater que cette ONG a un net penchant idéologique à gauche.
 

Comment une jeune Ukrainienne s’est radicalisée en Pologne au contact d’un groupe de musulmans rencontrés dans un club de théâtre

 
D’après les informations données dans le communiqué de presse d’Ordo Iuris, quand les problèmes ont commencé il y a deux ans, l’adolescente ukrainienne avait 14 ans et était élève dans un collège de Varsovie. Elle suivait, dans le cadre de ses activités extra-scolaires, des cours de théâtre où elle fit la connaissance de personnes fréquentant le Centre de la Culture musulmane. C’est au contact de ces musulmans qu’elle a décidé de se convertir elle-même à l’islam et de rompre les liens avec ses parents qui n’acceptaient pas sa décision. Elle est actuellement logée en foyer d’accueil avec le soutien de l’ONG Dajemy Dzieciom Siłę, qui accuse Wiktor et Oksana R. de violences contre leur enfant. L’avocat d’Ordo Iuris qui assiste désormais les parents de cette adolescente ukrainienne estime au contraire que c’est cette dernière qui a attaqué physiquement son père et sa mère sous l’influence d’un groupe professant l’islam radical. Âgée aujourd’hui de 16 ans, la jeune ukrainienne demande à la justice de l’autoriser à quitter la Pologne pour des vacances avec une personne inconnue des parents mais qui est soupçonnée être originaire de Tchétchénie. La première audience aura lieu le 13 septembre et les parents seront donc représentés par les avocats d’Ordo Iuris.
 

La mosquée de Varsovie construite par une association liée aux Frères musulmans avec de l’argent provenant d’Arabie saoudite

 
L’on voit donc ici les effets concrets de la construction d’une mosquée à Varsovie avec des fonds provenant du Golfe persique et notamment des fonds saoudiens. Malgré des protestations en 2010 et l’arrêt provisoire du chantier en 2013, la Ligue musulmane en Pologne (Liga Muzułmańska w RP) a pu finalement achever la construction de la mosquée et de son Centre de la Culture musulmane aujourd’hui en activité. La provenance exacte des fonds n’avait fait l’objet d’aucun contrôle du ministre de l’Intérieur de l’époque malgré les informations publiées dans les médias sur les liens entre la Ligue musulmane de Pologne et son président avec des organisations et des personnes en Allemagne liées aux Frères musulmans et au Hamas. Cette Ligue musulmane de Pologne rassemble des musulmans arrivés en Pologne depuis les années 80 tandis que l’association musulmane concurrente, qui existe depuis 1925 sous le nom d’Association religieuse musulmane en Pologne (Muzułmański Związek Religiny w Rzeczypospolitej Polskiej), représente l’islam historique en Pologne, c’est-à-dire les quelques milliers de descendants des Tatars qui, au XVIIe s, reçurent des terres dans le Royaume de Pologne en échange de leurs bons et loyaux services dans les guerres qui opposaient la République des Deux Nations à ses voisins.
 
Sous l’influence de l’immigration récente, de la présence de Tchétchènes depuis les années 90 (pour la plupart partis plus à l’Ouest en décembre 2007 quand la Pologne a rejoint l’espace Schengen) et de l’exportation par l’Allemagne de son salafisme, l’islam majoritaire en Pologne, qui se compte en dizaines de milliers d’individus, n’est plus celui de ces pacifiques Tatars polonais qui ne sont que quelques milliers. Les Ukrainiens Wiktor et Oksana R. en font aujourd’hui les frais.
 

Olivier Bault