C’est au premier juillet le nombre de condamnés vivant dans les prisons françaises. Un record absolu, avec une hausse continue ces derniers mois. Or la « capacité opérationnelle » de l’institution carcérale, c’est à dire le nombre de places officielles, n’est que de 61.869. Les prisons sont de ce fait surpeuplées, 3.526 détenus couchant sur un matelas à même le sol. On estime la « densité carcérale » à 127 %. Ce n’est pas faute d’avoir construit des bâtiments : le nombre de prisonniers n’était que de 45.000 au début des années 1990. Et cela malgré les peines de substitution. En fait, cela signifie que la société française est devenue hautement criminogène. Le laxisme judiciaire et la folle politique d’immigration ont produit des effets monstrueux.