On savait que l’archevêque de Lima, Mgr Carlos Castillo Mattasoglio, sociologue de formation, proche de l’un des pères de la théologie de la libération et de François, qui l’a créé cardinal en décembre 2024 dans une fournée de 21, était un moderniste à tout crin. Il vient de le prouver une nouvelle fois en défendant bec et ongles une pièce de théâtre blasphématoire présentée par l’Université catholique du Pérou, Maria Maricon (le mot désigne en espagnol, de manière péjorative et vulgaire, un homosexuel). L’affiche représentait un homme déguisé en femme, portant une mantille et le Cœur Immaculé de Marie sur la poitrine. Ce blasphème si manifeste a provoqué un tollé général. L’université a retiré la pièce du programme en s’excusant pour « l’utilisation inappropriée de symboles religieux ». La Conférence épiscopale péruvienne y a vu une « offense à la foi catholique ». Le ministère de la Culture a déploré cette utilisation d’images religieuses et cette mauvaise compréhension de la liberté d’expression. Et le maire de Lima, Rafael Lopez Aliaga, a parlé de « saleté ». Seul le cardinal Castillo a magnifié l’intention de la pièce et demandé qu’elle soit maintenue au programme. Puis, quand des fidèles blessés sont venus prier le chapelet devant chez lui, il a demandé à la police de les faire circuler. Notons que cette éminence très arc-en-ciel aura probablement l’âge de voter au prochain conclave. François en a créé ainsi 133. A son image.