Les faits se sont déroulés ce matin aux abords d’un établissement scolaire, alors que des gendarmes procédaient à un contrôle des sacs des élèves. Un collégien a frappé au couteau une assistante d’éducation ; la victime, âgée de 31 ans, est décédée à l’hôpital.
Le ministre de l’Education Elisabeth Borne s’est rend sur place ; elle a salué sur X « le sang-froid et l’engagement de celles et ceux qui ont agi pour maîtriser l’agresseur et protéger les élèves et les personnels ». Ce verbiage masque mal l’impuissance des pouvoirs publics devant l’ensauvagement de la jeunesse.
Fin avril, le Premier ministre avait annoncé « une intensification des contrôles mis en place aux abords et au sein des établissements scolaires ». Mais on ne traite pas le mal en s’attaquant seulement à ses conséquences.