Le Chiffre : x 2, ou 5,8 %

x 2 5 8
 

Selon une étude publiée par l’Université Charles Darwin située à Darwin dans le Territoire du Nord de l’Australie, la proportion d’habitants de plus de 15 ans se disant LGBTQ+ a presque doublé de 2012 à 2020 : il serait passé de 3,3 % à 5,8 %. L’étude repose sur les déclarations de 17.000 Australiens recueillies en 2012, 2016 et 2020. Selon une chercheuse associée Fiona Shalley, l’adoption du mariage homo en 2017 a facilité l’aveu, ainsi que « le nombre de modèles positifs visibles, l’attention des médias sociaux et notre narration ». Ce « notre » est instructif : la chercheuse est elle-même militante. L’étude assure que la plus forte augmentation de « coming out » se situe chez les jeunes femmes s’identifiant comme « bisexuelles ». Fiona Shalley estime que cette population LGBTQ+ pourrait croître de 3 % par an et se félicite qu’en 2026 le questionnaire du recensement inclue pour la première fois des questions sur l’orientation sexuelle. Deux remarques s’imposent devant cette communication. 1. Rien de précis n’est dit sur la méthode utilisée par l’étude. 2. La catégorie LGBTQ+, qui a une utilité politique et militante, n’a aucun sens scientifique : pourquoi mélanger des carottes homos avec des choux trans ? Une catégorie réunit des orientations sexuelles, l’autre un sentiment d’identité : les réunir n’a qu’une utilité révolutionnaire, conjuguer leurs marginalités respectives pour subvertir la norme qu’ils prétendent modifier.