C’est la thèse qu’un journaliste de BGR, site qui prétend publier les dernières informations en matière de techniques nouvelles, de science et de loisirs à destination des jeunes. Selon lui « les chercheurs estiment que les premiers signes d’influence humaine sur le changement climatique sont probablement apparus dès 1885, juste avant que la voiture à essence ne devienne un élément standard de la vie quotidienne. Ces résultats sont détaillés dans une nouvelle étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences ». Evidemment, le lien entre voiture et changement de climat est une fichaise, puisque le nombre d’autos n’atteignait pas dix mille dans le monde. GBR reconnaît d’ailleurs qu’« il est extrêmement difficile de déterminer précisément quand nous avons commencé à avoir un impact notable sur le climat mondial ». Mais, ajoute-t-il aussitôt « une chose est sûre : si nous voulons réellement changer les choses, nous devons comprendre où nous avons commencé à nous tromper ». Afin de faire pénitence climatique : « Nous devrons simplement accepter que le monde est ce qu’il est aujourd’hui et que l’influence humaine sur le changement climatique est omniprésente depuis des siècles. » Ce brave garçon ne semble pas voir que sa thèse non seulement ne s’appuie sur rien, mais encore qu’elle est en contradiction avec le dogme vert : car si l’homme est mauvais pour la planète dès son origine, alors, ce n’est pas le capitalisme industriel qui est mauvais, c’est l’homme lui-même. Et alors, il n’y a plus qu’une solution, une seule voie vers la décroissance salvatrice : le suicide.