Victime de la transition énergétique, Total ferme ses installations en mer du Nord avec l’appui de la justice britannique

Transition Total ferme installations
 

La superstition anti-CO2 qui fait condamner les énergies fossiles et impose une transition énergétique très coûteuse vient d’être utilisée par le groupe TotalEnergie devant la Haute cour britannique. Sous la pression de la rue et des associations écolo, Total a dû se reconvertir partiellement, et, faute de financements, réduire ses investissements dans l’énergie fossile. De plus, en mer du Nord, Total doit réduire ses opérations dans les eaux britanniques en raison de l’action d’Ed Miliband, secrétaire d’Etat britannique à l’énergie, contre le pétrole et le gaz offshore ainsi que de la taxe de 78 % sur les bénéfices offshore imposée par Rachel Reeves, la chancelière de l’Echiquier. Désireux de fermer la plate-forme de production flottante et de stockage Gryphon, installée à 200 miles au nord d’Aberdeen, Total a porté l’affaire devant la justice britannique qui lui a donné raison. Gryphon a produit jusqu’à 2 % de la production pétrolière et gazière du Royaume-Uni, et sa fermeture entraînera la perte de 200 emplois avec environ 9 millions de barils de réserves de pétrole connues laissées dans le sol, plus 150 millions de livres sterling de recettes fiscales perdues pour le Trésor. Total s’est appuyé dans son action sur la décision d’Ed Miliband de parvenir à marche forcée au « Net zéro » émission de carbone.