C’est aujourd’hui la Journée mondiale des toilettes, instituée par les Nations Unies. L’ONU veut promouvoir l’accès à des sanitaires convenables pour tous, et notamment pour les femmes et les jeunes filles qui en sont le plus privées. Louable intention. Mais elle fait aussi d’une pierre deux coups, puisqu’elle accuse le changement climatique de rendre plus difficile l’accès aux toilettes. Il paraît que la fonte des glaciers, le mauvais temps et la montée du niveau de la mer ont sur ce bienfait mondial une influence délétère. Bon, admettons que les inondations et les sécheresses puissent mettre à mal les systèmes d’adduction d’eau et d’évacuation, voire contaminer les sources d’eau. Quand Guterres commence à nous parler de toilettes « prêtes pour le futur, accessibles, résistantes au climat, à basse émission et bien financées », on se dit que la langue de bois onusienne fonctionne à plein régime. Pendant ce temps, en France, Sébastien Lecornu propose de taxer plus lourdement le foncier au regard de critères d’équipements de luxe… comme les toilettes. Pourquoi ne pas inventer une taxe mondiale inspirée de la taxe carbone qui pèserait sur les émissions reçues par les toilettes ? Ainsi, la boucle serait bouclée.











