Un amendement du gouvernement au projet de loi de finances 2026 a été adopté hier par le Sénat ; il prévoit la création d’une surprime pour les émeutes intégrée aux contrats d’assurance habitation, et fonctionnant sur le même principe que celle relative aux catastrophes naturelles. Cela concernerait les particuliers comme les entreprises, pour un montant de 5 % de l’assurance dommage pour les grands risques.
Selon le texte, « L’émeute est une action collective occasionnait des violences, dirigée contre l’autorité publique, exprimant une protestation ou visant à obtenir la satisfaction de revendications d’ordre politique ou social. »
Sur Europe 1, Marine Le Pen a bien résumé la réalité de cette surprime : « Elle est le nom du macronisme, c’est-à-dire la privatisation des profits et la généralisation du risque. Comme ils sont incapables d’assurer la sécurité dans notre pays, ils font payer à tout le monde les conséquences de leur incurie. »











