
Tran An Dung, de son nom de naissance, naquit dans une famille pauvre en 1795 dans le nord du Vietnam. Alors qu’il était âgé de 12 ans, il suivit sa famille qui s’installait à Hanoï ; il y rencontra un catéchiste qui l’instruisit dans le catholicisme. S’étant converti, il fut baptisé du nom d’André. Il entra ensuite au séminaire et fut ordonné prêtre le 15 mars 1823.
Ses prédications entraînèrent de nombreuses conversions malgré les violentes persécutions auxquelles s’exposaient les catholiques. Il continua d’exercer fidèlement son ministère malgré les risques et fut arrêté en 1835, mais racheté par ses paroissiens. Il n’en continua pas moins son ministère clandestin, se déplaçant pour échapper à la capture.
En 1839, il fut arrêté une nouvelle fois. Racheté à nouveau par des fidèles, il fut repris peu de mois après, torturé violemment, condamné à mort et décapité le 21 décembre 1839 à Hanoï. Il fut béatifié par Léon XIII le 21 novembre 1900 et canonisé par Jean-Paul II le 19 juin 1988 :
« Sauvé de prison à plusieurs reprises grâce aux rançons généreusement versées par les fidèles, il aspirait ardemment au martyre. “Celui qui meurt pour la foi, disait-il, va au ciel ; au contraire, nous qui nous cachons sans cesse, dépensons de l’argent pour échapper à nos persécuteurs ! Il vaudrait bien mieux se laisser arrêter et mourir.” »










