La charcuterie française a connu en 2013 une année noire.
Les chiffres sont là : une production en repli de 1,4%, des investissements en chute libre (moins 40%), 1.100 emplois supprimés.
Robert Volut, le président de la FICT, la Fédération des industriels charcutiers traiteurs, y voit la « pire crise » de son histoire.
Et son interprétation des faits est sans ambiguité : les ventes aux particuliers progressent de 1,2% alors que la « consommation hors domicile » tombe de 4,7%, ce qui le porte à conclure : « Le bannissement de la charcuterie en restauration collective pour des raisons confessionnelles ces trois quatre dernières années pèse ».
Autrement dit, en cédant devant la pression de l’islam, des autorités faussement laïques ruinent le patrimoine culinaire français.