La gay pride envahit les grandes villes comme le catch dans la boue ou le bras de fer féminin : plus c’est monstrueux, mieux c’est, il s’agit de donner en spectacle et en modèle de liberté ce qui est contre-nature, plus efficacement que la propagande LGBT, dont les slogans n’amusent plus personne.
Liberté, diversité, fierté, tels étaient slogans de la gay pride de San Francisco, berceau de l’agitation homosexualiste : les vieux mots d’ordre sont usés. On va donc vous épargner la sempiternelle phraséologie sur l’homophobie, la peur, l’égalité, et ne regarder le phénomène que sous l’angle de la parade. Le plus important. Les moutons aiment défiler en agitant petits drapeaux et banderoles. On en profite pour leur offrir le spectacle monstrueux de la contre-nature.
Gay pride et freaks, femmes obèses, c’est toujours le même spectacle
Aux Etats-Unis, c’est relativement soft. On échappe aux images proprement répugnantes qu’on peut voir à Paris ou à Lyon, aux invertis qui s’exhibent de toutes les manières possibles.
Mais le goût anglo-saxon en général et américain en particulier aime mettre en scène et en lumière toutes sortes de comportements tordus, monstrueux – freaks, pour reprendre leur vocabulaire. Un spectacle de bras de fer entre femmes obèses était organisé à Washington, capitale fédérale, au profit d’une œuvre de charité.
Ce type de manifestations entre dans la même catégorie, et a la même fonction, que la gay-pride ou le lancer de nains. Un même folklore les anime, avec des variantes, on y retrouve les super-héros, la laideur, excès, l’exhibitionnisme. Avec au fond l’anomalie érigée en norme. Tout ce qui est normalement dégoûtant est affiché avec faveur.
Sans parler de loi divine ni même de loi naturelle, le spectacle de femmes obèses qui grimacent ou d’invertis qui s’exhibent répugne au grand nombre. C’est ce réflexe naturel statistiquement constaté qu’ont pour objet de casser la gay pride et les parades de freaks.
Le spectacle de la contre-nature vandalise la sensibilité humaine
Ceux qui en sont les agents et les victimes souffrent en fait d’un grand vide qui se traduit par le besoin de se montrer pour exister, comme en témoigne une demoiselle qui avoue pratiquer l’exhibition de bras de fer pour sentir sur elle le regard solidaire des spectateurs.
Tout cela participe d’un vandalisme mondial de la sensibilité humaine.
La phraséologie qui fait la propagande de la contre-nature est incapable de convaincre un homme intelligent, et n’a aucun effet sur la masse : il s’agit d’attaquer celle-ci sur l’affect, ses sensations, son goût.
Cela touche beaucoup plus profond et a un effet bien plus certain sur son comportement.
Quand le spectacle du monstrueux devient ordinaire, le sens esthétique et moral reste sonné, incapable de réagir.
Tout devient permis, que l’homme épouse l’homme, que le conseil d’Etat condamne à mort, que la liesse des supporteurs se mesure en voitures brûlées.
Le but est de désespérer le sens commun, d’habituer les gens normaux à l’impuissance, et d’imposer l’idée ainsi que tout se vaut.
Le mauvais goût, la laideur, le disparate obligatoire sont les meilleurs instruments de ce totalitarisme qui vise à imposer la contre-nature pour nier l’homme.