La municipalité pourrait en effet s’opposer à une loi interdisant l’avortement en fonction du sexe du bébé, si la résolution d’un des conseillers du comité de surveillance de la ville, David Chiu, était adoptée.
Il prétend qu’une telle interdiction, qui vise à empêcher un eugénisme sexuellement discriminatoire (certaines communautés choisissent des garçons plus que des filles), engendrerait une… discrimination raciale ! A l’égard des Asiatiques notamment, qui préfèrent les bébés garçons : leurs femmes pourraient voir leur accès à l’avortement interdit. Sacrément culotté, comme paradoxe ! Et efficace : la lutte contre le « racisme » agit en synergie avec les lobbies qui entendent bouleverser la bioéthique.