A Dubaï, un homme vient d’obtenir le divorce après l’examen du cas de sa femme par un tribunal islamique du pays ; il prétendait que sa femme était « possédée par un djinn ».
 

Divorce prononcé contre une femme possédée

 
Depuis quelques temps, sa femme refusait toute relation sexuelle avec lui. Ses parents avaient affirmé à leur gendre que leur fille était possédée par un djinn, ces esprits de la mythologie pré-islamique représentants aussi bien de prétendument « bons » que de mauvais esprits.
 
Le mari a crié au dol, affirmant que sa femme lui avait menti puisqu’il ignorait cette possession avant de se marier. Et de confier à la Cour qu’il ne pouvait plus continuer à vivre comme s’il était marié alors que sa femme se refusait à lui.
 
Après avoir soutenu le jeune homme dans ses déclarations à propos de leur fille, les parents ont précisé que « plusieurs autorités religieuses avaient tenté de l’exorciser, en vain ».
 

Les possédés en terre d’islam, de Dubaï au Caire

 
L’occasion de rappeler que les possessions ne sont pas simplement des sujets de films de fiction mais des cas bien réels. En terre d’islam, la possession n’est pas rare et touche principalement les femmes, qui se font bien souvent exorciser par des prêtres chrétiens. C’est notamment le cas en Egypte, près du Caire, dans l’église du Mokattam, un quartier chrétien défavorisé, où un prêtre copte reçoit chaque semaine des femmes musulmanes possédées venues parfois de loin.