Un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé prévoyait récemment une série de morts causée par le réchauffement global dans les années à venir : un quart de million de morts entre les années 2030 et 2050, dont 95.000 personnes à cause de la malnutrition, 60.000 à cause de la malaria, 48.000 personnes par des diarrhées et 38.000 personnes âgées incapables de supporter la chaleur. Quelle précision !
Des chiffres exagérés d’un facteur 10
Ce rapport est vivement contesté par un ancien conseiller sur le changement climatique auprès du gouvernement américain et membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le professeur Indur Goklany, membre fondateur du GIEC. Pour celui-ci, la conclusion ne prend pas en compte l’adaptation dont est capable l’homme et exagère au moins 10 fois les prédictions…
Toujours selon Goklany, aucune explication des prévisions n’accompagne le rapport, qui précise toutefois qu’aucune option n’a été incluse dans ces prévisions.
Les morts virtuels du GIEC et du réchauffement global
Par exemple, l’assainissement de l’eau n’est pas envisagé pour lutter contre les diarrhées, le déplacement de population non plus pour éviter les inondations…
« Ce rapport ignore le fait que les peuples et les sociétés ne sont pas des plantes vertes (…) Si la mer monte autour d’eux, que la chaleur augmente, que la malaria ou les diarrhées se répandent… ils s’adapteront pour se protéger et réduiront, voire élimineront, les conséquences défavorables » estime-t-il.
A noter que lui-même se place dans un contexte où le réchauffement global aurait lieu, ce qu’aucune mesure de température ne peut aujourd’hui prouver.