Ivar Giaever, prix Nobel, conteste le réchauffement climatique : aucun grand média ne reprend son propos

Ivar Giaever prix Nobel conteste réchauffement climatique média
 
Il n’y a toujours pas eu de reprise médiatique majeure des propos d’Ivar Giaever, prix Nobel de physique, qui a déclaré lors d’une conférence réunissant le 1er juillet dernier d’autres prix Nobel affirmant que la désignation du « réchauffement climatique comme « menace existentielle » est « ridicule ». Les propos du scientifique norvégien mériteraient pourtant l’intérêt de la presse : excellent sujet, actuel, avec un angle original, il met en scène un ancien conseiller scientifique de Barack Obama qui dispose à ce titre d’une légitimité toute spéciale en tant que « climatosceptique ». Mais non, rien. Seuls des sites d’information « alternative » ont rapporté les accusations de Giaever. Il avait pourtant qualifié l’alarmisme climatique de « nouvelle religion ». A quand un « sain laïcisme » qui conteste ces faux dogmes qui sont, en l’occurrence, contraires à la science et à la raison ?
 
Entre autres, Giaever, qui a obtenu son Nobel de physique en 1973, accuse la NASA comme les scientifiques proches du pouvoir de « trafiquer » les données sur les températures mondiales. Il n’est pas seul de son espèce. Des milliers de scientifiques émettent des doutes – sérieusement étayés – quant aux données qui fondent actuellement la politique mondiale de l’ONU et le discours des gros médias dans leur ensemble, quasiment à l’exclusion de toute contradiction.
 

Ivar Giaever, prix Nobel, soutien d’Obama, conteste le réchauffement climatique : les médias ne sont pas intéressés

 
Depuis que Giaever s’est exprimé devant la docte assemblée de ses confrères, le discours médiatique s’est au contraire emballé pour porter la panique des populations à son comble : la définition des Objectifs du développement durable (ODD) est pour septembre et la COP21, qui vise à mettre en place des mesures mondiales contraignantes contre le CO2 arrive à grande vitesse. Lorsque la réunion se tiendra à Paris à la fin de l’année, l’opinion publique devra être prête.
 
Partout, donc, les médias ont accéléré la présentation de sujets « alarmistes », avec un bel ensemble global. Depuis les changements de sexe des lézards attribués au réchauffement, le risque de disparition des ours polaires (contesté par les spécialistes qui constatent au contraire l’explosion de leur population), l’hystérie médiatique dès que les températures estivales dépassent les 30°, jusqu’au réchauffement du Spitzberg dénoncé par Le Monde et attribué dans le même souffle à « l’homme », à la croissance excessive des arbustes de la toundra et l’explosion des « migrations ». Il faut reconnaître que ce dernier sujet, pour les Occidentaux, est un excellent sujet de panique. La presse martèle le message : le tableau de l’avenir de l’humanité est « sombre ».
 

Fonda, DiCaprio, Naomi Campbell : les grands médias n’entendent qu’eux

 
Pour mieux enfoncer le clou on embauche les stars du cinéma et du petit écran. Un prix Nobel, il faut bien le dire, ne fera jamais le poids face à Robert Redford, Jane Fonda, Leonardo DiCaprio, Kate Moss, George Clooney, Sienna Miller, John Hurt, Pamela Anderson, Judy Dench, Kylie Minogue, Naomi Campbell : autant de membres de la jet set qui ont de multiples résidences et qui font voyage sur coûteux voyage pour porter la bonne parole quel que soit le prix à payer en CO2. Par le geste, la parole, et l’investissement, ils se sont tous manifestés depuis le 1er juillet. Les médias du monde entier les ont évoqués jusqu’à plus soif.
 
Des extraits de la conférence d’Ivar Giaever ont été (sommairement) traduits en français par Dreuz.info et mis en ligne le 7 juillet dernier.
 

Anne Dolhein