Le chiffre provient du Climate Change Business Journal, peu suspect de climatoscepticisme. C’est même avec une certaine satisfaction qu’il l’annonce : l’industrie globale du changement climatique se chiffre à 4 milliards de dollars par jour : 4 milliards de dépenses contraintes qui nous coûtent donc par an plus de 1,5 mille milliards de dollars, soit autant que le chiffre d’affaires global de la vente en ligne. C’est un beau bilan, pour une supercherie !
Dans le panier du bon combattant contre le réchauffement climatique, il y pléthore de produits réels et virtuels : depuis les éoliennes et les biocarburants jusqu’aux crédits carbone et aux taxes diverses, toutes choses qui enrichissent une nouvelle caste de privilégiés aux dépens du citoyen-contribuable-consommateur.
L’équivalence entre le chiffre d’affaires global des achats en ligne et les revenus engendrés par la lutte contre le changement climatique doit faire réfléchir. Comme l’observe James Delingpole de Breitbart, les achats sur Internet sont a priori choisis par le consommateur qui en espère – à bon ou à mauvais escient, là n’est pas la question ! – un bénéfice quelconque. Il est libre, en tout cas, de dépenser son argent ou non.
4 milliards de dollars par jour en dépenses contraintes contre le changement climatique
Rien de tel avec les dépenses liées à la lutte contre le changement climatique. On n’a pas le choix. Les impôts et les taxes, les factures d’électricité, la TIPP, les suppléments pour les voyages en avion, le surcoût lié aux exigences de réduction des CO2 que l’on retrouve dans une multitude d’achats courants s’imposent. Il n’y a pas de moyen de les éviter. Et tout cela sans le moindre espoir de retour sur investissement…
Au contraire, les produits « verts » peuvent nous coûter encore plus cher. Les éoliennes, par exemple : on peut ne pas avoir envie d’en avoir au fond de son jardin, et se trouver soumis à leur présence et à leurs nuisances. Mais elles se chargent aussi de faire chuter la valeur des propriétés immobilières à proximité. La multiplication des normes d’assainissement et de tri, à la pertinence et à l’efficacité très inégales, impose des contraintes de plus en plus lourdes. La collecte des ordures se fait moins fréquente. Il faut financer des places de parking gratuites pour les véhicules électriques qui sont loin d’être à la portée de toutes les bourses. Il faut faire des kilomètres pour aller déposer ses encombrants dans les déchetteries agréées : l’idée peut être bonne mais se réalise dans le respect d’un nouveau moralisme selon lequel il faut souffrir pour l’environnement, plutôt que de faciliter la vie des payeurs des taxes sur les ordures ménagères… Les ampoules à incandescence, qui ont la particularité d’éclairer, ont été interdites au profit d’ampoules longue durée polluantes et dangereuses, et qui éclairent mal…
Le coût de la lutte contre le réchauffement climatique : une supercherie
Tous les maux que pointe l’auteur aux Etats-Unis sont les mêmes de ce côté de l’Atlantique. Avec le principal d’entre eux : la mise en place – coûteuse elle aussi – de programmes scolaires centrés sur la lutte pour la « Planète » et contre le réchauffement climatique qui se servent d’une armée d’enseignants stipendiés pour endoctriner les enfants et les soumettre au nouveaux maîtres du monde en esprit et en pensée.
A qui bénéficient ces milliards de dollars ? Au premier rang, aux négociants de crédits carbone qui vendent littéralement du vent. Les scientifiques qui alimentent le discours mondialiste sur le réchauffement climatique d’origine humaine sont eux aussi bien servis, tout comme l’armée de fonctionnaires chargés de mettre en œuvre la praxis écologiste et de surveiller le respect des mesures « vertes », ainsi que les sociétés qui profitent des subventions massives pour l’implantation de l’énergie de même couleur.
L’argent qui circule, pourrait-on objecter, c’est autant de richesse qui permet de créer des emplois. Breitbart répond : autant financer le creusement de trous et leur remplissage subséquent – au moins on saura à quel point cela ne sert à rien…
Il ne faut jamais oublier en effet que l’activité humaine, de l’avis même des réchauffistes, a fait passer la proportion de CO2 dans l’atmosphère de 0,03 % à 0,04 %. Lorsqu’on parle des « 97 % » des scientifiques qui affirment le rôle de l’activité humaine dans le « réchauffement climatique » (lui-même sérieusement contesté) ils désignent un « réchauffement modéré ». Et non le réchauffement « catastrophique » qui justifie toutes ces dépenses pharaoniques.