La chancelière allemande a réservé selon la tradition la première visite de son mandat à l’Elysée. Avec le président français, elle a annoncé une nouvelle étape, un agenda commun, pour construire « une Europe plus forte ». Derrière la banalité de la langue de bois diplomatique se dessine ce qu’Angela Merkel s’est engagée à obtenir : la renégociation des traités européens, pour une intégration plus étroite et un pouvoir accru de la Commission de Bruxelles. Et une mise en remorque définitive de la politique économique française.