Les incantations de l’administration de Barack Obama soutenant l’accueil des « réfugiés », sous couvert d’un processus de filtrage des immigrants, aussi méticuleux qu’extensif, ne tiennent pas face aux faits. Le profil de certaines personnes parmi les 66 personnes arrêtées, soupçonnées de comploter contre les États-Unis pour le compte de l’Etat islamique, en atteste. Le secrétaire de la Sûreté du territoire américain, Jeh Johnson a été contraint de le reconnaître : « Nous ne savons pas qui sont réellement les réfugiés qui entrent sur notre territoire. » Les forces de protection du pays tirent la sonnette d’alarme : « Il est impossible de filtrer efficacement les immigrants. »
Comment pourrait-il en être autrement ? Il n’existe aucun fichier de renseignement partagé entre la Syrie, contre laquelle les États-Unis sont en guerre, et les services d’immigration américains. Comment vérifier ce que racontent les demandeurs d’asile ?
Parmi les personnes arrêtées, il y a aussi des citoyens américains ordinaires. Une jeune infirmière. Un gérant de pizzeria. Des lycéennes qui se sont laissé séduire par des sympathisants de l’État Islamique, prêtes à « prendre le voile » pour épouser un djihadiste.
Des militants de l’Etat islamique parmi les réfugiés aux Etats-Unis : Obama continue de prêcher l’accueil
Plus grave encore, le cas d’un vétéran de l’Armée de l’air… Ou celui d’un garde national de l’Illinois qui avait planifié une fusillade massive – à l’instar de l’attentat contre Charlie Hebdo – au sein des rangs de ses coreligionnaires agissant tel une taupe pour le compte de son cousin Hasan, qui était prêt à rejoindre les rangs de l’État islamique en Syrie.
L’islamisation de certains profils arrêtés ces derniers mois est sidérante : qui s’entraîne à devenir un combattant du djihad, qui jure de massacrer au couteau des représentants des forces de l’ordre, qui encore s’apprête à fondre sur la Maison Blanche pour tirer sur les représentants de l’Etat.
Qu’ils viennent à débarquer sur le territoire américain dissimulés dans le flot d’immigrants ou qu’ils appartiennent à d’anciennes cellules dormantes maintenant activées, à l’instar de ces 6 réfugiées bosniaques de confession musulmane, ou encore des Américains radicalisés, il est impossible de se prémunir contre le passé ou de prédire le comportement à venir de ces individus. Et encore moins de leur descendance pour ceux qui sont installés depuis plus longtemps aux États-Unis.
66 arrestations d’islamistes : des Américains et des citoyens lambda
Une récente étude menée auprès de la communauté musulmane américaine a montré qu’une petite majorité des musulmans préférerait vivre sous le coup de la loi islamique, la sharia, plutôt que d’obéir à la loi civile américaine.
A rapprocher des résultats du sondage du Pew Research Center, révélant que 14 % des 11 nations arabes concernées par l’étude soutenaient l’action de l’État islamique, soit quelque 63 millions de personnes ! Et même 287 millions si l’on comptabilise les indécis… Rapportée aux nombres d’immigrants qui frappent à la porte des États-Unis, la proportion des musulmans favorables à l’Etat islamique varie entre 1 pour 25 et 1 pour 6 !