Depuis jeudi dernier, la région de Murcie dispose d’une loi d’égalité sociale LGBTI, adoptée à l’unanimité de tous les groupes politiques de l’assemblée régionale. Même le Partido Popular, réputé de droite, a voté pour, malgré l’échec des amendements qu’il avait proposés. Le texte prévoit de fournir des traitements médicaux et chirurgicaux pour les adultes et les mineurs qui veulent changer de sexe, tandis que la « diversité affective sexuelle », comme ils disent, devra être enseignée dès la maternelle, « en éliminant les stéréotypes de normalité basée sur l’hétérosexualité comme seule orientation sexuelle valide et acceptée ».
Cette loi s’applique à toutes les écoles, qu’elles soient publiques, sous contrat ou privées : elles seront en outre obligées de mener des actions permettant de détecter et de prévenir les « discriminations » et d’en protéger les LGBTI.
Toutes ces obligations s’imposent sous peine de lourdes sanctions : jusqu’à 45.000 € d’amende et la possibilité de suspendre toute subvention publique pendant deux ans.