Les statistiques fédérales brutes sont formelles : le taux de mortalité augmente, et ce n’est plus seulement chez les Blancs comme cela a pu être le cas par le passé. C’est l’ensemble de la population qui semble avoir été touchée, ce qui est « relativement rare » : les surdoses de stupéfiants, les suicides et les décès des suites de la maladie d’Alzheimer sont pour une belle part responsables. Mais les maladies cardio-vasculaires sont elle aussi plus fréquemment cause de décès.
Pour les responsables du Centre national pour les statistiques de santé, les données méritent d’être examinées de près et seront réellement inquiétantes si l’augmentation persiste en 2016, car elle est « surprenante », disent-ils.