Photo, vidéos : la chasse au sorcier Trump est ouverte !

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Les vidéos virales de Trump se multiplient, et la photo le montrant signant son décret anti-avortement fait l’objet d’une dénonciation mondiale. La chasse au sorcier est ouverte, le message est clair : ce n’est pas seulement ce qu’il fait ou dit, c’est ce qu’il est qu’il faut détruire.
 
Le diable est populaire. Trump envahit la toile grâce à ses ennemis qui lui témoignent une haine omniprésente. Parmi les vidéos virales, celle où il « vante l’efficacité de la torture », ou celle intitulée « Goujaterie, un grand moment de malaise entre Donald et Melanie Trump ». En d’autre termes, non seulement le nouveau président est un criminel, mais en plus il est terriblement vulgaire et machiste. Le thème est indéfiniment répété par les médias et le showbiz depuis deux ans maintenant, mais au lieu de se calmer, la campagne s’amplifie via internet et les réseaux sociaux, afin de battre Trump sur son propre terrain.
 

La chasse au sorcier est ouverte

 
Le plus intéressant, et le plus nouveau, du point de vue de la méthode de propagande, est la reprise de la toile par les grands médias académiques. A cet égard, Courrier international est caractéristique. Cet hebdomadaire du groupe Le Monde, fondé par Eric Ghebali, alors secrétaire général de SOS racisme et Pierre Bergé, est aujourd’hui dirigé par Arnaud Aubron, ancien de Libération et des Inrockuptibles. L’hebdomadaire se sert de l’apparence de l’objectivité (il se présente comme une revue de presse internationale traduite) pour diffuser une idéologie mondialiste de gauche qui se manifeste dans le choix des articles traduits et dans les éditoriaux du directeur de la rédaction Eric Chol.
Depuis un an et demie, il est en pointe de la chasse au sorcier déclenchée contre Trump, balayant tous les domaines de l’information, de l’économie au people, pour assouvir chaque semaine sa haine de Trump.
 

La photo de Trump signant le décret anti-avortement

 
Dans la dernière livraison en date, il monte en épingle une photo prise dans le Bureau ovale au moment où Donald Trump signe son récent décret visant à limiter l’avortement. Ce décret, le « Global Gag Rule », est l’objet d’un match de ping-pong entre Républicains et Démocrates depuis trente ans : institué par Reagan en 1984, abrogé par Clinton, rétabli par GW Bush, supprimé à nouveau par Obama, il rentre en vigueur et supprimera le financement par les États-Unis des ONG internationales qui soutiennent l’avortement. Cet arrêt des subventions d’État à l’avortement scandalise Courrier international qui déplore le « choix cornélien » imposé aux ONG, «  soit renoncer au financement américain, soit renoncer à proposer un service de planning familial aux femmes ». Et de citer un « pure player », le site Mic : « Avec ce décret, les femmes ont beaucoup à perdre. Pas étonnant, donc, que Trump l’ait adopté en l’absence de toute femme ».
 

Derrière la photo et les vidéos, des activistes radicaux

 
Car ce qui choque le plus, en l’espèce, les activistes radicaux américains, et que le bienpensant et bienséant Courrier international monte en épingle, c’est la photo de la signature du décret. Sur cette photo, on voit Trump assis la plume à la main, entouré de six hommes, le vice-président et cinq conseillers concernés. Ces six hommes ont en effet un vice irrémédiable, ils sont mâles, et ils sont blancs. Le « pure player » émet ce commentaire : « Cette photo donne un avant-goût de ce qui se profile. Selon le New York Times, le cabinet de Trump s’annonce plus blanc et plus masculin que tous les cabinets en place depuis Ronald Reagan ». Et le courrier international rajoute un tweet de Martin Belam, journaliste au quotidien britannique The Guardian : « De votre vivant, vous ne verrez jamais une photo de sept femmes signant un décret sur ce que les hommes peuvent faire avec leurs organes reproducteurs ».
 

Signifier à Trump l’interdiction d’être

 
D’abord, il ne faut jurer de rien, et ce Martin Belam, avec toute son ironie, pourrait bien faire un faux pronostic. Mais surtout, il s’adonne à une simple falsification : la question n’est pas de connaître le sexe du signataire ou de ses conseillers, mais de juger du caractère bénéfique ou néfaste du décret. Il ne s’agit pas de « mâles » qui imposeraient leur volonté à des « femelles », mais d’hommes d’Etat qui imposent un texte pour protéger les plus fragiles de leurs concitoyens, les embryons. Dénoncer la couleur de la peau des décideurs est un acte raciste, de même que les récuser pour leur sexe est un acte sexiste. Par une inversion caractéristique, le racisme et le sexisme des journalistes qui s’y livrent est présenté comme de l’antiracisme et de l’anti-sexisme au service de la justice.
 
Notons pour finir, et ce n’est pas le moindre danger de cette folle campagne anti-Trump, qu’elle ne s’arrête pas à ses actes ou paroles politiques, elle s’en prend à ce qu’il est : il n’a pas le droit d’être homme et blanc. A son médecin qui lui demandait ce qu’il sentait, Fontenelle, centenaire, répondit : « Je sens une certaine difficulté d’être ». La chasse au sorcier a pour objectif d’imposer à Trump une grande difficulté d’être, pire, elle définit une véritable interdiction d’être.
 

Pauline Mille