Comme il l’avait annoncé en décembre dernier, le réseau social de Mark Zuckerberg, dans sa croisade contre les « fake news » a marqué un premier site internet de l’étiquette infamante « controversé ». Il s’agit d’un site satirique, The Seattle Tribune, dénoncé le 26 février et flétri du drapeau « controversé » le 3 mars. Le principe de cette police participative d’internet est le suivant : un usager de Facebook ou l’algorithme du réseau social signalent une information comme fausse, et Facebook transmet le cas à deux vérificateurs de faits (fact-checkers), Politifact et Snopes. Si les deux la jugent douteuse, le site qui l’a fait paraître est déclaré controversé. The Seattle Tribune a été condamnée par Snopes le deux mars et par Politifact le trois.