Un accord vient d’être signé pour garantir le projet d’oléoduc entre la Birmanie et la Chine lancé en 2010 : long de 771 kilomètres en Birmanie et de 1.600 kilomètres en Chine, il pourra transporter 22 millions de tonnes de brut par an jusqu’à Kunming, la capitale du Yunnan. Jusqu’à présent, la Chine dépendait, pour ses importations de pétrole, qu’elles viennent de Birmanie ou du Proche Orient, du passage des pétroliers dans le détroit de Malacca, qui passe entre Sumatra et la Malaisie et connaît un étranglement à Singapour, voie bondée et dont la maîtrise revient à des alliés des USA. Quand la Chine exploitera les nappes des Paracelse, sur lesquelles elle a mis la main, et que l’oléoduc sera terminé, sa dépendance pétrolière deviendra beaucoup plus faible. Une donnée capitale en cas de conflit.