Cet allemand de 67 ans, professeur d’économie et d’innovation technologique, directeur du centre de recherche pour le développement de l’université de Bonn, s’intéresse au développement économique international, à l’économie des ressources naturelles, à la pauvreté, à la politique agricole, souligne Radio Vatican.
Très impliquée dans la recherche de la lutte contre la malnutrition, notamment en Afrique et en Asie, il a participé en tant que superviseur au Forum économique mondial de Davos.
Joachim von Braun est un alarmiste du climat, mais il a notamment montré que la croissance de la demande en biocarburants a pour effet de déplacer la production et de faire augmenter les prix alimentaires, notamment pour les plus pauvres.
Von Braun indiquait à Radio Vatican que les grands problèmes du temps sont la pauvreté, la faim, l’inégalité et l’injustice, autant de thèmes à propos desquels l’académie pontificale « s’engagera davantage à l’avenir ».
Protestant, l’universitaire apparaît comme l’homme du pape François qui cherche à faire « sortir les institutions vaticanes » de la logique de ce que la presse progressiste qualifie avec mépris de « l’idéologiquement pur ».