Une suite qui dérange, le film de Bonni Cohen et Jon Shenk dont l’ancien vice-président et activiste réchauffiste Al Gore est la vedette, vient de faire un plat monumental à sa sortie aux Etats-Unis. Le premier film de propagande réchauffiste d’Al Gore, Une vérité qui dérange, sorti en 2006, avait « fait » cinquante millions de dollars la semaine de sa sortie, les spectateurs ne se sont pas dérangés pour la suite, puisqu’elle n’a recueilli que 900.000 dollars en deux semaines. Pourtant la publicité ne lui a pas manqué puisqu’elle a été présentée en grande pompe au Festival de Cannes ce printemps, que la Paramount fait un effort de diffusion dans ses salles, et que Gore lui-même sur Twitter avait exhorté ses followers à se presser dans cinémas pour « montrer à Donald Trump et aux autres négationnistes du climat à la Maison Blanche que le peuple américain s’engage dans l’action pour le climat – en dépit de ce qu’ils peuvent faire, dire et tweeter ». Il faut croire que Trump tient mieux ses followers en main que Gore.