Samir Ghumra, pharmacien de Leicester et tenancier d’une petite école islamique, est jugé pour avoir procédé au lavage de cerveau de deux enfants du primaire. Au programme de son enseignement terroriste figurait notamment la décapitation des ennemis de l’islam et l’entraînement au djihad.
Bien que son métier le cantonne dans les médicaments et potions, Samir Ghumra avait un don de pédagogue islamique indéniable. Pour préparer les enfants sous sa coupe au djihad, il les faisait répéter avec des fusils jouets pour les massacres à la mitraillette, et des couteaux à beurre pour les simples poignardages. Pour mieux les mettre en condition, il leur passait en boucle des vidéos de décapitations, afin de leur donner l’envie d’aller combattre en Syrie. Hélas pour lui, il est tombé sur de mauvais élèves que cela a dégoûté et qui l’on dénoncé.
Un pharmacien du Royaume-Uni jugé pour propagande terroriste sur enfants
L’affaire, qui passe aujourd’hui devant le tribunal de Leicester, remonte à 2013 et 2014. Le pharmacien islamique est jugé pour avoir alors « disséminé de la propagande terroriste » pendant un an et demi sous la forme de vidéos sur twitter. En l’espèce surtout des vues d’entraînement des guerriers de Daech et des décapitations de soldats américains. Deux enfants témoignent aujourd’hui au tribunal. Il leur a montré « beaucoup de décapitations ». L’un deux affirme n’avoir pas aimé : « Ça m’a dégoûté. Je lui ai dit que je trouvais cela horrible. Il disait que si on aime vraiment Allah, alors on le fait. Il croit en un islam très, très, très extrême. Il dit que si quelqu’un n’est pas musulman et s’il dit quelque chose de mal sur l’islam, alors vous le tuez ».
Accusé aussi de lavage de cerveau islamique
Bien sûr, ce pharmacien scrupuleusement respectueux de la loi islamique interdisait aux enfants d’avoir des amis non-islamiques. Il les pressait d’encourager leurs camarades à soutenir ISIS dans le cas où ils ne voudraient pas sauter le pas et aller en Syrie.
Le second enfant, son frère, a, lui, plus insisté sur le « lavage de cerveau ».
Selon ce témoignage : « Il voulait que nous fassions comme lui et rejoignions Daech. Chaque fois que nous commencions à ne plus l’apprécier, il nous donnait des bonbons ou d’autres choses pour que nous lui revenions. Il faisait tout le temps cela. Il disait que Daech est une bonne chose et que si nous ne suivions pas les règles de l’islam nous irions en enfer ».
Une remarque tout de même : la presse UK s’est emparée de l’affaire, fort choquante, mais on doit noter que pour l’instant, ce ne sont que des accusations portés par des enfants. On suivra avec attention la défense du pharmacien.