Ce vieil ami de Benoît XVI a indiqué que le document répond à l’invitation au dialogue fréquemment réitéré par le pape François lui-même. Il a ajouté que le droit canonique reconnaît le droit des fidèles – et parfois même leur devoir – de donner leur avis aux pasteurs « pour le bien de l’Eglise ».
Les « pasteurs eux-mêmes ne sont pas infaillibles », a-t-il insisté, ajoutant que les fidèles doivent obéir au pape quand il enseigne « de manière définitive une doctrine relative à la fois ou à la morale », cette même obligation s’attachant aux enseignements non faillibles destinés à éclaircir certains aspects de la foi et de la morale révélées par Dieu.
Mais, a ajouté Don Nicola Bux, sans préciser quoi il pensait, « on n’a pas le droit d’obéir lorsque les pasteurs, et spécialement le pape, au lieu de la renforcer, affaiblissent la foi des chrétiens au moyen de leur pensée, de leurs paroles et de leurs actions ». La référence à la formulation même de la Correctio est ici assez manifeste. Et de reconnaître que l’Eglise se trouve dans un état de grande confusion.
L’interview donnée au site italien La Fede Quotidiana a été traduite en allemand et commentée par OnePeterFive : cet important article a été traduit en français sur le site canadien Dieuetmoilenul.