C’est ce qu’a déclaré le sénateur américain Al Franken en appelant à la régulation des réseaux sociaux.
Lors d’une rencontre organisée par Open Markets Institute, il a ajouté : « Non seulement ils déterminent de manière habituelle ce que nous voyons, lisons et achetons, mais leur position dominante, particulièrement sur le marché de l’information, exige que nous évaluions leur rôle par rapport à l’intégrité de notre démocratie. La puissance de ces sociétés me fait parfois peur. »
Il aimerait voir Facebook, Google, Amazon et d’autres respecter la neutralité par rapport au flux des informations et du commerces légaux sur leurs plates-formes. « On n’a pas besoin d’être avocat antitrust pour comprendre que leur domination sur le marché de l’information leur donne une puissance énorme pour imposer leurs conditions aux journalistes, aux éditeurs et aux auteurs et pour contrôler l’information accessible aux consommateurs. »