Lors d’une réunion en début de semaine ils ont indiqué qu’ils travaillent à l’établissement d’une liste noire des paradis fiscaux non coopératifs dans le cadre d’« inquiétude grandissante au sein de l’opinion publique face à l’évasion fiscale des multinationales et des riches ». Inquiétude créée par les médias, bien entendu.
Le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis indiqué que les paradis visés sont extérieurs à l’Europe et il a demandé que les sanctions prises soient crédibles et significatives.
Il a exprimé le souhait que les « Paradise Papers » récemment fuités donnent davantage de force politique au projet de la mise en place d’un nouvel accord européen sur la taxation des ventes en ligne, souhaité notamment par la France, alors que les pays à moindre pression fiscale comme l’Irlande et les Pays-Bas estiment que cela nuirait à la compétitivité européenne.