Mme Mogherini a précisé que l’Asie constitue un « partenaire naturel » de l’Union européenne, lors du premier jour la 13e rencontre des ministres des affaires étrangères de l’ASEM (Dialogue Asie-Europe) qui se tient à Na Pyi Taw, capitale du Myanmar.
Il a été beaucoup question de terrorisme mondial et de gestion des crises de réfugiés.
Mais pour Federica Mogherini, l’urgence numéro un vient de l’actuelle remise en question de la « gouvernance globale multilatérale » à l’heure où « l’équilibre global du pouvoir » se modifie. Evoquant les échanges économiques et la lutte contre le « changement climatique », rappelant la volonté de l’UE de mettre en place de nouvelles capacités de défense commune, elle a déclaré :
« Nous savons ce que nous voulons sur le plan de la gouvernance globale : nous voulons préserver et réformer les institutions globales multilatérales, en tant que pilier de sécurité et de prospérité pour le monde entier… Nous croyons que la lutte contre les inégalités globales et l’investissement en vue du développement durable dans le monde entier sont notre intérêt d’Européens ; ce n’est pas de la charité. »
C’est dans ce contexte que l’UE se tourne donc vers l’Asie, et notamment vers la Chine qui fait partie de l’ASEM – toujours la mise en avant de la Chine communiste…