Le fondateur de cette start-up, Bryan Johnson, s’exprimait lors d’un sommet sur internet à Lisbonne le mois dernier, en vantant le « déverrouillage » du potentiel de l’esprit humain comme « la chose particulière la plus importante » que l’humanité puisse réaliser.
Les micropuces sur lesquels travaille Kernel visent à créer une interface entre le cerveau et l’ordinateur, permettant de télécharger et d’effacer des « souvenirs » à volonté, de résoudre des problèmes complexes en quelques secondes et de communiquer sans paroles. La société produit déjà des micropuces implantables à visée thérapeutique qui seraient déjà, selon un représentant de celle-ci, en cours d’essai sur des êtres humains.
Bryan Johnson estime que les micropuces seront opérationnels pour les personnes valides, et capables de répondre « à n’importe quelle question », d’ici à 15 ou 20 ans. Il ajoute que selon lui, la procédure ne sera pas réservée aux super-riches mais qu’elle se démocratisera à l’instar des Smartphones.
Mais ceux qui n’en voudront pas ne seraient-ils pas alors considérés comme des sous-hommes ?