L’Institute for Public Policy Research affirme que les futurs gouvernements du Royaume-Uni vont devoir se préparer à affronter cette situation, puisqu’il prévoit la destruction de 44 % des emplois d’ici 10 ou 20 ans du fait de l’automatisation. Les machines représenteront dès lors des revenus de quelque 290 milliards de livres sterling par an, soit un tiers du PIB britannique actuel.
Le think tank prévoit que certaines zones du Royaume-Uni seront plus durement frappées que d’autres, tels l’Irlande du Nord et le nord-est de l’Angleterre, tandis que les secteurs les plus exposés sont l’agriculture, les transports, la transformation des produits alimentaires et l’administration. Au contraire, les métiers de l’éducation, de l’information et de la communication seraient les plus à l’abri de la menace des robots.
Si globalement la tendance promet un enrichissement du pays, seule une minorité d’investisseurs et de travailleurs hautement qualifiés devraient profiter des changements, selon l’institut. Celui-ci prône de nouveaux modèles de propriété de sociétés, tels les « fonds d’investissement citoyens » permettant à leurs détenteurs d’obtenir des dividendes plus importants grâce aux économies sur les salaires.
Dans l’ensemble, la solution proposée pour aider ceux qui seront « coincés » dans des emplois très faiblement rémunérés sera de mieux répartir les bénéfices au sein d’une économie de partage. En clair : le socialisme.