Des milices de l’Armée de la Syrie libre, composées d’Arabes et de Turkmènes opposés à Bachar al-Assad soutenus par la Turquie, accompagneraient ces attaques aériennes sur le terrain en s’engageant sur le terrain dans la région frontalière d’Afrin depuis la Turquie voisine.
La Russie a indiqué avoir retiré 300 troupes de la région pour les mettre en sécurité. Bien qu’elle contrôle l’espace aérien dans la région, elle n’a pas mis en mouvement ses défenses antiaériennes contre les chasseurs turcs. Une forme d’approbation tacite de cette opération baptisée « Rameau d’olivier » en Turquie ?
Recep Tayyip Erdogan a déjà averti qu’après Afrin, la Turquie visera Manbij, autre ville frontalière plus à l’est, cette fois dans une région où séjournent des unités américaines. Le président turc a indiqué vouloir nettoyer la région alors que les « promesses » faites à propos de Manbij n’ont pas été tenues : les Etats-Unis s’étaient en effet engagés à soutenir militairement les YPG kurdes seulement tant que l’Etat islamique tiendrait Raqqa, mais ils ont continué malgré la reprise de la capitale du Califat, maintenant d’ailleurs leurs troupes sur place contrairement à ce qu’ils avaient promis.
Le président turc a indiqué lundi à Ankara avoir un accord de Moscou en ce qui concerne l’opération militaire contre les Kurdes soutenus par les Etats-Unis.