Interrogé sur la suppression des « fake news » par Facebook, dans un entretien accordé mercredi au site spécialisé Recode, Zuckerberg a indiqué qu’il ne comptait pas censurer, pour prendre un exemple, des négationnistes de l’Holocauste.
« Je suis juif et il y a des personnes qui nient l’existence de l’Holocauste. Je trouve cela très choquant. Mais au bout du compte, je ne crois pas que notre plate-forme doive supprimer ce genre de propos parce que je pense qu’il y a des choses sur lesquelles certaines personnes se trompent », a-t-il déclaré, en ajoutant qu’il ne pense pas qu’elles se trompent « intentionnellement ». Le contenu offensant n’est pas nécessairement interdit à moins qu’il n’ait pour but d’appeler à la violence ou d’attaquer quelqu’un.
Heureusement pour lui, Frank Zuckerberg est juif, ce qui a limité les critiques. Qui ont néanmoins fondu sur le PDG de Facebook. Et la polémique a amplifié avec la publication vendredi d’un article de Business Insider, qui affirme que les groupes négationnistes sont même très bien représentés dans les premiers résultats de recherche sur le réseau social…
L’Anti-Defamation League a peut-être déclaré dans un communiqué que Facebook avait une « obligation morale et éthique » de ne pas permettre aux gens de diffuser le déni de l’Holocauste sur sa plateforme. Mais Zuckerberg, quoiqu’il ait mis un peu d’eau dans son vin, a tenu ferme. Des réajustements en cours ?
En revanche, les sites pro-vie n’ont pas droit à grand-chose sur le réseau social et toute publicité de leur part est repoussée manu militari ! Mieux vaut être négationniste qu’anti-avortement…