Quoi de mieux qu’une bonne dose de terreur climatique pour imposer la tyrannique gouvernance mondiale ? Devant le scepticisme croissant que soulèvent leurs théories apocalyptiques, les climato-alarmistes ont fourbi un nouveau concept d’ébullition liée à l’activité humaine : celui de Terre « serre brûlante ». Mais en fait, rien de nouveau sous le soleil. Il s’agit de recycler la propagande destinée à justifier cette « gouvernance mondiale », jacobinisme hyper-centralisateur et obtusément techno-marchand à l’échelle de la planète. Un système piétinant tout principe de subsidiarité, dans lequel les « experts » globaux, ivres de leur rationalisme délirant, organiseraient tous les détails de la vie des hommes sans le moindre contrôle des populations. Comment un corps social de sept milliards d’humains pourrait-il maîtriser ces « élites » autoproclamées ?
La Terre « serre brûlante », resucée du « réchauffement global » d’origine humaine
Une Terre « serre brûlante », c’est la resucée du vieux « changement climatique », de la pédante « disruption climatique globale » ou de leur antécédent, le prétendu « réchauffement global d’origine humaine ». L’expression vient d’être forgée de toutes pièces par une poignée de militants logés dans une obscure institution « scientifique », le « Stockholm Résilience Center ». Cette officine prouvant qu’elle savait faire peur, les médias de gauche l’on relayé comme la voix de Dieu.
L’incomparable BBC hulule ainsi que ces « chercheurs », par leur « concept mortellement sérieux », « estiment que nous pourrions franchir un seuil limite menant à des températures littéralement bouillantes et à une submersion maritime ». « Même si les pays réussissent à atteindre leurs objectifs en matière d’émission de CO2, nous devrions être entraînés dans une évolution irréversible », ajoute la Pravda britannique. Sacrebleu !
Emission incontrôlable du carbone transformant la Terre en « serre brûlante »
Mortellement sérieux ou mortellement bouffon, comme ils disent dans nos banlieues, le concept ? Les « chercheurs » du « Stockholm Résilience Center » envisagent dix processus de réactions naturelles. Cela va de la réaction naturelle « amie » avec sur-stockage naturel de carbone, à la réaction « ennemie » avec émission incontrôlable dudit carbone (dont l’effet de serre reste très controversé) transformant la Terre en « serre brûlante ». Au menu de cette dernière, dégel du permafrost, émissions de méthane venues du fond des océans, affaiblissement des puits de carbone naturels, dépérissement de la forêt boréale, réduction de la couverture neigeuse de l’hémisphère nord, perte de banquise estivale arctique et réduction de couverture neigeuse et glaciaire de l’Antarctique. Johan Rockström, co-auteur du papier, ancien directeur du « Stockholm Resilience Centre » et nouveau co-directeur du « Potsdam Institut für Klimatenforschung » (« Institut de Potsdam pour la recherche climatique », financé par le contribuable allemand), annonce déjà un effet domino rendant la Terre inhabitable.
La Terre “serre brûlante”, arme politique pour une gouvernance mondiale tyrannique
Il faut arriver à la deuxième partie du texte pour découvrir la déduction politique du raisonnement. Elle y est exposée par un fanatique de la gouvernance mondiale, Hans Joachim Schnellnhuber, directeur de l’institut allemand sus-mentionné. Schnellnhuber est l’un des architectes en chef de la grande terreur réchauffiste. Habité par un malthusianisme frénétique et un culte néo-païen pour Gaïa, il proclama naguère que la Terre ne pouvait raisonnablement abriter qu’un milliard d’habitants. Il fut l’inventeur du fameux “point de bascule” de 2°C au-dessus de l’ère pré-industrielle, seuil totalement arbitraire au-delà duquel s’enchaînerait la “catastrophe climatique”. Ce chiffre, lancé sans aucune preuve, est destiné à effrayer le politicien pour le convaincre de “décarboner” son économie et d‘imposer les énergies renouvelables. Parmi les adeptes de cette juteuse disruption, Angela Merkel, chancelière, et Jorge Mario Bergoglio, pape.
S’ensuit le catéchisme politique pour une gouvernance mondiale: « Nous prônons une transformation profonde basée sur une réorientation fondamentale des valeurs humaines, de la justice, des comportements, des institutions, des économies et des technologies ». Schnellnhuber ajoute: « La voie vers une stabilisation de la Terre imposera des changements considérables dans la structure et le fonctionnement du système, les stratégies de résilience devant devenir bien plus prioritaires qu’aujourd’hui dans les processus de décision ». « Des actions humaines collectives sont indispensables pour éloigner le système terrestre du seuil fatidique et le stabiliser à un niveau interglaciaire habitable ». Comment ? Par de « nouveaux dispositifs de gouvernance ». Nous y sommes.
Terreur climatique : contre la Terre « serre brûlante », des politiques de « temps de guerre »
The Intercept, site notoirement gauchiste, insiste. Sous le titre “Terre serre brûlante, le problème est l‘économie néo-libérale”, Kate Aronoff évoque l’étude du Stockholm Résilience Center. Elle cite Will Steffen, co-auteur, qui lui confie que « la réduction, aussi rapide que possible des émissions de gaz à effet de serre (…) doit devenir le premier objectif des politiques publiques et de l’économie » et que, pour ce faire, il faut « sortir de l’économie néo-libérale ». Avec pour feuille de route mondiale, « comme en temps de guerre », le déploiement des énergies renouvelables et la restructuration complète « à grande vitesse » du transport et de l’agriculture. Ainsi la terreur climatique portée à son paroxysme implique-t-elle l’instauration d’une « économie de guerre », ce qui signifie la mise en place d’un contrôle étatique total à l’échelle mondiale.
C’est la définition même d’un régime totalitaire comme on en a connu tout au long de l’histoire moderne, de la bestialité jacobine qui saigna la France au nom d’idolâtrie de la raison, au communisme idolâtre de la science en passant par le national-socialisme idolâtre de la race. Et la BBC, idolâtre de Gaïa, d’en rajouter en prétendant que « Nous connaissons les températures les plus élevées depuis l’ère glaciaire ». Pourtant l’Optimum de l’Holocène, qui succéda voici 12.000 ans à la dernière grande glaciation, fut souvent plus chaud qu’aujourd’hui, et cela trois mille ans durant. Et la Terre ne fut pas transformée en « serre brûlante ».