Alors que le président irlandais Michael Higgins a promulgué, mardi 18 septembre, la loi constitutionnelle légalisant l’avortement en Irlande, tout est fait pour accélérer les processus d’accès. Les services d’avortement devraient être opérationnels janvier 2019, date de l’entrée en vigueur de la loi. Et, en attendant, le ministre Simon Harris entend même autoriser les femmes, présentant des anomalies fœtales mortelles, à se rendre au Royaume-Uni pour avorter dès le mois de novembre.
Seulement il faudra aussi attendre 2019, et on ne sait quel mois, pour que toutes les femmes enceintes se voient automatiquement proposer un scanner afin de déterminer si leur bébé présente une anomalie fœtale fatale… Car sept, seulement, des dix-neuf maternités sont à ce jour capables (ou consentantes !) de fournir une analyse de routine de 20 semaines.
Selon le Health Service Executive, le système de la santé publique irlandais, il est bien prévu d’embaucher 28 échographes supplémentaires qui produiront les scanners, mais ils ne seront pas opérationnels avant 2019…
Alors évidemment, les organisations « pro-choix », selon le vocabulaire de la culture de mort, s’offusquent que des milliers de femmes pourraient ne pas voir à temps ce qui pourrait motiver chez elles, un avortement, dès le mois de janvier. Et pleurent lamentablement sur des fœtus qu’on n’aura pas eu le temps de supprimer…