Dans un entretien avec Israël National News, Sara Yiscah Sar-Shalom, maîtresse d’école maternelle se plaint d’avoir été exclue sans ménagement d’un groupe WhatsApp où elle partageait des opinions avec des collègues à propos de l’école parce qu’elle a eu le toupet de s’opposer à la propagande LGBT à la maternelle. Une preuve que, dans l’aire occidentale, aucun pays n’est à l’abri de la chose.
Un forum de maîtresses d’école maternelle
Sara Sar-Shalom était membre d’un groupe de conversation formé de maîtresses d’école maternelle travaillant partout en Israël, dont l’objet était d’échanger des opinions, des informations et des analyses d’enseignantes de tous les coins du pays, afin de promouvoir les discussions internes sur l’éducation des enfants. Or, à l’approche du « Family Day », elle a vu affluer dans la discussion des textes et des histoires ludiques à destination des enfants qui parlaient tous « de LGBT ou de parents isolés », tout cela tendant à présenter les parents de même sexe comme la norme.
L’école maternelle est-elle le bon lieu pour la promotion LGBT ?
Elle mit un « smiley », un émoji, exprimant la surprise sur l’espace de discussion et demanda « pourquoi enseigner cela quand il y a tant d’autres valeurs pertinentes pour le Jour de la Famille », son opinion étant que la propagande LGBT ne convenait pas à l’école maternelle. Elle fut aussitôt submergée de réponses agressives et « non-inclusives ». Au bout d’un certain temps, elle ajouta qu’à voir la production du groupe, il n’y avait plus de place pour raconter aux enfants des histoires traditionnelles où les parents sont un homme et une femme, en particulier les histoires de la Bible.
En Israël aussi, tout est permis, sauf la norme « d’avant »
Elle reçut alors un message privé de l’administratrice du groupe la menaçant d’exclusion si elle persistait. Elle répondit qu’en tant que maîtresse d’école cela valait bien au moins une discussion, et qu’il était paradoxale d’encourager les histoires LGBT et de ne pas autoriser les autres opinions. La discussion fut brève et elle fut exclue sans autre forme de procès. Mais alors affluèrent de tout Israël, en privé, des dizaines de messages de soutiens, pas seulement de Judée et Samarie, mais aussi de la progressiste Tel Aviv, de la part de gens qui n’avaient pas osé briser l’Omerta imposée par les LGBT et qui la félicitaient.