C’est le mot choisi par le site Planetizen pour caractériser Anne Hidalgo : il l’a placée à la quatrième place des « cent urbanistes les plus influents de la planète ». Lancé en 2000 à Los Angeles, Planetizen s’occupe de planification et d’urbanisme, lance des débats et classe aussi les programmes des universités en matière d’urbanisme. Le maire de Paris a naturellement éprouvé « une grande fierté » de ce classement qui rend compte d’une manière inhabituelle de son action parisienne, rive droite fermée aux voitures, quartier des Batignolles et abords du périphérique livrés aux promoteurs, pieds d’arbres « jardinés », échec des trottinettes et vélos, argent perdu dans des pissotières pour dames, etc. La récompense californienne ne doit cependant pas surprendre : en 2016, alors qu’il était lui-même en capilotade et avait mené la France au bord du gouffre, François Hollande recevait de la fondation Appeal of Conscience à New York le prix d’homme d’Etat mondial de l’année. Quant à Anne Hidalgo, Planetizen l’a choisie parce qu’elle « a déployé un important capital politique pour déprivilégier l’automobile », en francaméricain bobo dans le texte.
Aux dernières nouvelles, Anne Hidalgo serait décédée dans un accident de trottinette. RIP