Selon le quotidien américain bien-pensant Washington Post, le fait de parler de Parti Communiste Chinois pour décrire le parti au pouvoir en Chine, comme le font, entre autres, aux Etats-Unis, Ron de Santis et les Républicains, c’est vouloir discréditer la Chine en reprenant un vocabulaire désuet et obsessionnel datant de la guerre froide. Sans doute les Démocrates qui décident de ce qui se fait et de ce qui ne se fait pas en matière de communication oublient-ils que la Chine est véritablement dirigée par le parti communiste chinois, dont les orientations sont fixées par les Congrès successifs, qui régissent le politique, le culturel, le juridique, la démographie et l’économie, et aussi le religieux, et dont le secrétaire général Xi Jinping est aussi le président, maître incontesté du pouvoir, dont les « pensées » sont obligatoirement enseignées à tous les jeunes et moins jeunes Chinois. Accessoirement, ce pouvoir a mis au pas toute velléité d’autonomie à Hong Kong, au Tibet et au Sin-Kiang, annexé en silence des champs de pétrole au mépris du droit international, procède à des exécutions de masse, à la torture, entretenant en outre sur une grande échelle des camps de concentration et de rééducation, sans oublier des dizaines de millions d’avortements forcés. Cela soit dit sans intention de le discréditer, mais seulement de dire la vérité.