On ne doit pas vivre dans le même monde. Alors que l’Ukraine, le Haut-Karabagh, Israël, Gaza, et par voie de conséquence l’Europe occidentale, d’Arras à Bruxelles, sont à feu et à sang, pour les féministes extrémistes, le grand danger vient du masculinisme et se manifeste sur internet. Connaissez-vous l’association Equipop ? Et le « think tank » IGG (institut du genre en géopolitique) ? Non ? C’est normal. Il s’agit de trois poignées de pétroleuses hyperféministes qui ont résolu, pour se donner de l’importance, de chasser en binôme. Les unes, avec l’IGG, ont produit un « rapport » dans lequel elles répètent à satiété que les antiféministes radicaux, qu’elles nomment masculinistes sans parvenir à une définition qui se tienne, sont très méchants et que leur façon de procéder coïncide bien avec la nature des réseaux sociaux. Les autres, avec Equipop, demandent que les pouvoirs publics prennent en compte ce « rapport ». Et demandent que « l’UE et ses Etats membres renforcent l’intégration de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans les politiques publiques du numérique et qu’ils régulent les multinationales du numérique ». Le rapport « rappelle également la nécessité de renforcer et de compléter l’arsenal juridique, politique et financier en matière de lutte contre ces violences, de manière générale ». En clair, elles dénoncent ceux qui ne sont pas d’accord avec leurs lubies et appellent la police et la justice à les punir. Un bien beau geste de délation citoyenne, très en phase avec l’actualité. Quelqu’un leur dit qu’elles sont folles ?