La capitale de la Californie ne recule devant rien, pas même le ridicule, pour affirmer sa lutte contre l’« homophobie ». Los Angeles vient d’éliminer des rues du quartier de Silverlake les panneaux de signalisation signifiant l’interdiction de faire demi-tour (No U-turn) et de faire du « cruising » entre minuit et 6 heures – faire des allers-retours en voiture dans les rues d’un quartier donné pour retrouver des amis ou trouver un bar. Le « cruising » commence quand une voiture passe devant un même panneau trois fois en moins de quatre heures. Tout cela est « homophobe », selon les homosexuels habitués à sortir dans la zone, parce que les panneaux avaient été installés en 1997 pour empêcher les « gays » de naviguer ainsi dans les rues à la recherche d’un partenaire de circonstance. Aujourd’hui ils recourent à des applis de rencontre, mais la simple vue des panneaux les indispose. Plusieurs conseillers municipaux ont donc fait pression pour les démanteler, pour le plus grand bonheur de la « communauté LGBTQIA+ ». Pendant ce temps, la criminalité prospère à « LA ». Et des Américains un peu plus âgés rappellent ce qu’était le « cruising » pour tous avant l’apparition de nombreux bars gay, à l’époque où les garçons faisaient des tours en voiture dans l’espoir d’échanger un salut avec la jolie minette dans la décapotable d’en face… Quant à la sécurité des personnes, qui est tout de même l’objectif du code de la route et des panneaux de signalisation, elle est la grande oubliée de cette opération de com’ anti-« homophobe ».