Le Premier ministre britannique David Cameron a signé un pacte commun avec le chef du parti travailliste Ed Miliband et celui du parti libéral démocrate Nick Clegg, pour travailler ensemble contre le « changement climatique ».
 
Cet engagement, qui a été négocié par des ONG et des lobbies écologistes britanniques ou internationaux comme Greenpeace ou le WWF, marque l’accord de ces trois partis politiques sur la mise en place de « budgets carbone », la fin de l’utilisation du charbon dans la production électrique et l’accélération de « la transition vers une économie compétitive et à faible consommation de charbon ».
 

Accord sur le changement climatique considéré comme « l’une des plus sérieuses menaces »

 
Cameron, Miliband et Clegg étaient d’accord pour déclarer : « Le changement climatique est l’une des menaces les plus sérieuses qui pèsent sur le monde aujourd’hui. Ce n’est pas juste une menace pour l’environnement, mais également pour notre sécurité nationale et mondiale, pour l’éradication de la pauvreté et pour la prospérité économique ». Ils assurent qu’« agir sur le changement climatique sera également l’occasion de construire une économie plus forte en Grande-Bretagne, qui sera plus efficace en face des menaces futures. Il est dans notre intérêt national d’agir et de s’assurer que les autres agiront avec nous ».
 
L’ancien vice-président américain Al Gore, connu pour son engagement écologiste, a salué la signature de cet accord en déclarant : « Le courage politique de tous les partis que cet accord manifeste est exactement ce dont notre monde a besoin pour résoudre la crise climatique. »
 

Des partis politiques britanniques apparemment adversaires mais d’accord sur l’essentiel

 
Un engagement qui met en lumière l’hypocrisie politique de tous ces « grands » partis qui, sur des détails, se prétendent opposés, mais sont systématiquement en accord sur les sujets essentiels. Le « changement climatique » est pourtant loin d’être établi scientifiquement, et nombreux sont les professionnels à s’opposer à l’idée que l’homme en soit responsable.
 
Cet accord britannique fournit surtout une nouvelle preuve de la grande comédie politique et « démocratique », comme le souligne d’ailleurs le bloggeur spécialisé sur le climat Bishop Hill, qui déclarait dimanche que cet accord était un cadeau pour le parti indépendantiste UKIP : « Il est difficile d’imaginer un meilleur moyen pour que ces partis aient l’air complètement hors d’atteinte et (ou) totalement inféodés à la politique des ONG. »