Comment l’ADN du prince Philip a résolu le mystère du meurtre des Romanov

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Le 21 septembre, au musée des sciences de Londres débutera une exposition centenaire de la mort de Nicolas II intitulée « Le dernier tsar : sang et révolution ». L’épisode dramatique de l’assassinat de la famille royale russe aux détails largement occultés, sera mis en lumière grâce aux décennies de développement scientifique qui ont aidé les experts à reconstituer ce qui est exactement arrivé dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918.
 
Alors que les experts tentaient d’identifier les corps trouvés dans des tombes anonymes en juillet 1991 à Ekaterinbourg, c’est entre autres un échantillon de sang du duc d’Edimbourg, petit-neveu de la tsarine par sa grand-mère maternelle, Victoria Mountbatten, qui fournit la clé tant attendue. Il n’y a désormais « quasiment aucun doute » quant à l’authenticité des restes du Tsar Nicolas II, de la Tsarine Alexandra et de leurs cinq enfants Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et Alexei.
 
Le propre profil ADN du duc d’Édimbourg sera présenté à l’exposition, mais aussi beaucoup d’objets jamais vus au Royaume-Uni, comme les prothèses du médecin impérial, une boucle d’oreille en diamant unique appartenant à la Tsarine ou encore une icône ravagée par des impacts de balles.
 
A la veille de la commémoration par l’Église orthodoxe du centenaire de leur assassinat ce mardi 17 juillet, les autorités russes ont déclaré une nouvelle fois que les ossements du tsar Nicolas II ainsi que ceux de sa famille étaient authentiques – elles l’avaient fait dès 1998.
 
Contrairement à l’Église orthodoxe chez qui les doutes persistent et qui n’a toujours pas authentifié les ossements. Ce qui explique que l’inhumation religieuse de la dernière famille dynastique à la tête de l’Empire russe n’ait toujours pas eu lieu…